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14 Jul

Festival Panafricain d'Alger 2009 (Panaf 2009 – 3ème jour)

Publié par fouzol  - Catégories :  #Festival Panafricain

  Je crois que c'est l'une des plus belles soirées que j'ai passé au festival jusqu'à présent. C'était une soirée Youssou N'dour, ce chanteur sénégalais qui a enflammé l'Esplanade de Ryadh El Feth. Tellement que c'était génial, j'ai préféré garder tout ce que j'ai pu filmer, ce qui m'a pousser à publier la vidéo en trois parties pour que vous puissiez apprécier avec moi ces moments de bonheur.

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B
Bonjour,Enfin une réaction ! et en plus de la part du créateur du blog en personne! sincèrement je suis très honoré. Je crois que je me suis fait un peu mal comprendre dans le cas ou votre réponse cible mon commentaire. Malheureusement vous résumiez une vision binaire de ce phénomène toujours focalisée sur, d’un coté, le confort matérielle et de l’autre la fiesta (faisons la bringue c’est bien!)…Et en plus vous assimilez ca simplement à de la culture!  Il me semble que le problème en est plus profond qu’il ne parait.Ce qu’il y a de plus pénible c’est l’aveuglement général, une cécité collective qui semble avoir frappé la foule. Cette pauvre foule exploitée  ignorante qui fait confiance à ses dirigeants, et qui malheureusement ne voie rien venir et qu’elle n’apprécie en rien le cours des événements. Quant à votre idée sur le contrôle des masses cela me semble un peu fort de transposer ca sur notre cher gouvernement, je pense que ce genre de notions lui sont totalement étrangères, du moment que lui ne connaît que la bonne vieille méthode pour accomplir son  boulot. Et pour ce qui est de notre ''épanouissement'' je crois que  notre chère élite mondialiste serait enchantée de s’en charger, si ce n’est déja fait ?         Bref, il vaudrait mieux que je m’arrete ici car je pense qu’avant tout l’objet de votre blog  ce n’est pas de démoraliser nos amis internautes mais au contraire de les divertir  via le panaf.CORDIALEMENTBenguigui  
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G
Mr Boomerang,Votre raisonnement est assez typique de certains habitudes de prises de décisions qui traduisent le manque d'ambitions comme devenu un syndrôme véritable. Pratiquer l'art, le folklore, avec une forme d'urgence c'est révélateur d'un problème plus alarmant qui est une absence de vision. L'absence de vision est le moteur du problème. La réponse ponctuelle par la mise en branle d'un festival c'est une thérapie analgésique provisoire. Nous sommes en désaccord de fond sur les priorités : penser, remettre en cause sereinement, évoquer l'absence de vision est une démarche prioritaire et doit éclairer la prise de décision.Plus concrêtement, par exemple, c'est en investissant dans des centres de formation modernes, de renforcer et construire des bibliothèques municipales, de réflechir sérieusement sur l'université, sur comment combattre pragmatiquement le désoeuvrement, que sur le long terme, on arrive à impulser une dynamique sociale où le festival et la fête deviennent les manifestations et l'aboutissement de la faculté de s'auto-organiser, soit l'intelligence collective vitale.Salutations
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F
<br /> <br /> Euh…je peux intervenir ?<br /> <br /> <br /> Tout d'abord, excusez ma débilité car je vais intervenir avec des termes moins intello-intellectuels.<br /> <br /> <br /> Je vous remercie, avant tout, d'avoir donné tant d'intérêt à un blog "qui va dans tous les sens en attendant de trouver sa voie" vu votre niveau (et<br /> ce n'est de l'ironie)<br /> <br /> <br /> Si on résume ce débat, il se limite en quelques mots : fallait-il faire ce festival, oui ou non ? Est-ce que ce festival était une perte de temps et d'argent ?<br /> Est-ce que ce festival n'est pas une manipulation mentale des masses pour les détourner des choses plus essentiels comme…et je vous laisse énumérer les besoins "vitaux" du peuple ?<br /> <br /> <br /> Allons les gars ! Ce n'est qu'un festival ! Il n’y a pas eu de morts rassurez vous !<br /> <br /> <br /> Vous allez me dire peut être qu'il y a des priorités. Mais l'un n'empêche pas l'autre. Pourquoi vous nous imposez cette dichotomie (et voila que je deviens interllo)<br /> à savoir choisir entre la culture et le pain ? Pourquoi pas les deux à la fois ? Toutes les sociétés humaines depuis la nuit des temps ont cherché les moyens d'améliorer leurs cadres de vie tout<br /> en réservant un temps pour le divertissement qu'on pourra appeler tout simplement la Culture.     <br /> <br /> <br /> Si on doit à chaque fois intellectualiser le divertissement on mourra pas de faim ni de guerre mais d'ennui.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je vous salue !<br /> <br /> <br /> <br />
B
A l attention de Mr. Glop Glop,Mr Glop Glop, j'ai lu attentivement votre intervention. A vrai dire, je pense que vous faites fausse route. Vous parlez de notions de rhétorique et d'aspects généralistes alors qu'il s agit d'être pragmatique. Nous avons eu droit là à une manifestation qui a permis d'apporter une boufée d'oxygène et de réunir des personnes d'horizons diverses autour d'un folklore et d'une distraction permettant aux gens d'oublier leur quotidiens.Vous appliquez des concepts inadaptés à une réalité beaucoup plus terre à terre. Nous n'avons pas atteint un niveau d'émancipation culturelle suffisante pour parler d'enchantement comme vous le dîtes. Ce qui a eu lieu, est ressenti comme bienvenu chez des milliers de personnes dont les soucis font que cette celebration apporte une distraction et une détente nécessaire.Vous avez une opinion, mais admettez que d'autres ne la partagent point Mr. Glop Glop.Cordialiement
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G
BonjourMerci pour ces espaces d 'expression...Hegel s'est en penché sur l'élucidation des mécanismes de psychologie des masses pour définir plusieurs niveaux de conscience collective et plusieurs états allant de la mélancolique partagée à l'enchantement pseudo-utopique. En effet, dans la rhetorique des sociétés civilisées, on organise les champs sociaux pour provoquer aussi bien l'indignation que des émotions d'appartenance collective à travers la célébration de la joie ou bien la désignation d'un énnemi commun qui veut asieger la ville. La conscience collective s'autoalimente, s'autopuni ou s'autoflagelle, c'est selon, le tout est de maintenir une tension permanente entre un érotisme collectif jouissif et le scandale parfaitement partagé.Sous cet angle le Panaf devient un excellent sujet d'observation. D'abord en tant que non-evenement rhétorique, donc fausse bonne nouvelle. Ensuite, comme une erreur de calendrier dans une déca-échelle du temps de gestation de notre pseudocollectivité.A ce titre, ce point abérant dans l'échelle du temps est la signature probable d'un désir d'imitation qui à le mérite de la spontanéité mais dont l'objet est un sujet de travail fascinant. Décalage aussi émotionnel car l'enchantement encore au sens hégelien est un effet et non une cause. Etrange inversement causal. Rappelons que les manifestations tels que le Carnaval par exemple, l'amusement, sont des spontanéités de la société cohérente et pseudo-achevée. La société cohérente pseudo achevée au sens utopique est une société solidaire et commmunautaire, auto-productive et alter-egocentrique, équitable.A contrario la societé délabrée, est le triomphe de l'égo contre le tout qui s'épanouit dans le mystisme opposé au spirituel fort.Il est coutume par ici, au lieu de se pencher sur les fondamentaux du délabrement, en considérant une authentique approche psychodynamique et de communication, de produire l'artifice et le mirage de la joie partagée et gestion planifiée (les fantomes du passé rodent). Bonus.Je reviendrais dessus plus tard, non pas sous l angle hégélien mais sous une autre perspectiveSalutations
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B
Et voila ! C'est parti pour une doctrine au métissage et au multiculturalisme, le grand classique des soi disant sociétés démocratiques. L’initiative prise par ces semi-intellectuels algériens qui ne font que copier leurs maitres pour l'amusement précipité, n’hésitent pas à faire dépenser des fortunes au moment où ceux qui devraient constituer l'élite spirituelle, le rempart des hiérarchies intellectuelles et le soutien des valeurs morales glissent à l'indulgence coupable et ordonnent le laisser faire. Ces ambassadeurs de la propagande médiatique occidentale espèrent un jour faire abdiquer et prosterner  la foule devant la nouvelle idole du libertarisme. Ces personnes s’empresse de créer ou plutôt d’introduire des sophismes imposés par la tyrannie mondialiste, dans le but de créer le vide dans l’âme du peuple. Si la nature ne peut tolérer le vacuum, l’esprit l’endure encore moins. Au nom des utopies nouvelles ils veulent baptiser et rebaptiser à toute heure le « monde moderne », le monde des grandes transes mystiques et des extases plus délicieuses.<br /> Tant de bêtise ou de naïveté à conjurer l’identité du peuple qui devint un mal supreme grace à la propagande, les adeptes algériens du métissage espèrent un jour que, l’identité du peuple se diluera dans l’égalitarisme universel par l’intrusion de l’individu étranger dans la nation. <br />           
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